En escale à Porto Santo

Nous sommes donc partis le mercredi 13 juillet, jour de mon anniversaire (j'en profite pour vous remercier sincèrement pour vous messages de toute sorte qui m'ont beaucoup touchée) mais ce jour là, ce sont les dauphins qui sont venus à la fête! Il me plaît à croire qu'ils sont venus rien que pour moi car on ne les a pas revus depuis!
10 minutes de sauts, de plongeons et de cabrioles autour du bateau!
Instants magiques!...
Ce n'est que le 14 juillet que les mouvements du bateau, cause de hauts le coeur épouvantables, sont devenus des balancements agréables bien qu'un peu trop brusques. Mon estomac avait mis bien longtemps à rester accroché!

Tangon HS

Réparation du frein de baume

 
Nous avons finalement mis 4 jours et 8 heures pour relier Baiona à Porto Santo. Les conditions n'ont pas été spécialement faciles : une mer plutôt agitée, beaucoup de vent, de la houle (surtout les 1ers jours), mais toutes ces conditions nous ont permis de "tracer"!!
Pendant ce voyage, le bateau a subi divers incidents techniques tous dûs à la force des élements : la fixation du tangon sur le mât a cédé (impossible à réparer), le lendemain c'est la fixation du frein de baume qui, lors d'un rude empannage, s'est détaché de la baume; les 2 garçons sont alors partis réparer sur le pont, bien assurés par la double attache de leur harnais de sécurité. Après 45 minutes par plus de 30 noeuds de vent, tout est rentré dans l'ordre! BRAVO!!





 
Que dire de nos journées? Elles passaient relativement vite, rythmées par les repas, par la croisée de tel ou tel énorme cargo! On imaginait alors d'où il venait, où il allait et on se sentait tout petit petit!

  Quant aux nuits... je me suis prise à aimer les quarts, à aimer ces moments de solitude dans la nuit noire... En général, j'avais pris pour habitude de somnoler et de mettre un réveil tout les quarts d'heure, ayant le sommeil facile!...









Mais ces 2 dernières nuits, plus question de se laisser aller, tout était gris (oui... les chats aussi... je sais...) et on ne distinguait plus guère l'horizon. On avait l'impression qu'un bateau pouvait surgir de la brume d'un moment à l'autre! Il tombait un crachin épais qui nous forçait à rester à l'abris, pourtant c'est bien au Sud que nous allons... Mais on ne dirait vraiment pas!






Nous ne parlons pas de la pêche qui fut très infructueuse pour les rares moments où la mer n'était pas trop forte pour y mettre la traine. Néanmoins, nous avons dû attraper un jour une grosse grosse bête... car après avoir été alertés par le bruit significatif du moulinet, son frein s'est alors mis à fumer et d'un claquement sec, la ligne a rompu (le fil était destiné à résister à une prise d'environ 55 kg).
Ces divers épisodes nous laissait un Etienne dépité devant sa superbe canne à pêche!

Xavier accrochant le drapeau Portuguais

Nous sommes maintenant à Porto Santo, mais le port est squatté par des voiliers français participant à la transaquadra! Et alors nous? On va faire la quinqua??
Bref, le port étant saturé, nous devons jeter l'ancre, ce qui veut dire pas d'eau pour remplir les réservoirs, pas d'électricité secteur, pas de lavage de linge cette fois ci (moi qui voulais laver tout les draps! Car c'est cette humidité qui nous gêne le plus avec son odeur tellement désagréable).
Nous prévoyons des balades dans l'île par un temps toujours aussi pourri et puis demain nous repartirons pour Madère, sans doute vers le port de Quinto de Lorde.

Porto Santo le 18/07/2011