Le Port de départ

Le Port de départ

dimanche 16 février 2014

Via Inmarsat:

Sommes bien arriv�s � Cuba: les voitures, les cigares, le rhum, le Che, la
musique, mais pas d'internet, ni de savons ou de coca. Les MAJ vont dc etre
rares.

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Sent via Inmarsat. The mobile satellite company

lundi 10 février 2014

Un dernier au revoir à la Jamaïque..

Je ne peux pas quitter cette île sans lui dire un dernier au revoir via mon téléphone, sans lui rendre un dernier hommage.... A cette île que j'aime tant !!
Dernier marché.... Et nous avons pu dire au revoir à tous nos potes !! Discuter longuement avec Bamboo man qui habite dans la mangrove, échanger des fruits contre des herbes à faire infuser avec Bush man qui vit dans les bois... Taper les poingts avec les vendeurs du marché qui nous connaissent bien maintenant... Saluer Michael une dernière fois... Tout cela fut très émouvant et je sais déjà que nulle part ailleurs je ne retrouverai la même ambiance, le même respect des uns envers les autres....
Si je pouvais je vous parlerai encore de la Jamaïque pendant des heures.. Mais le capitaine m'attend pour lever l'ancre....
Alors, on se retrouve à Cuba quand on aura une connexion Internet... Et that is the question...

dimanche 9 février 2014

Jamaïque du 22 janvier au 10 février 2014

Cela fait maintenant plus de quinze jours que nous avons posé les pieds sur la terre jamaïcaine et nous l’apprécions chaque jour davantage !!





Tout d’abord l’île est belle, bien sûr des palmiers de toutes sortes, des arbres à pain aux feuilles si bien découpées, des bananiers, de la canne, des fleurs toutes plus belles les unes que les autres… nous avons déjà vu tout cela sur les autres îles des Caraïbes mais ici c’est différent… l’île brille, la végétation entière brille… pas seulement après une bonne averse mais même en temps normal, je ne sais pas comment vous expliquez car quand j’en ai parlé à Valentine, elle a ri !! puis elle a observé, rien que le paysage autour de notre mouillage et elle a vu !!elle a vu que chaque arbre tentait d’accrocher notre regard par le scintillement de ses feuilles, elle a vu toute la vie et la richesse des paysages jamaïcains !










On dirait que chaque branche, chaque liane tente d’accaparer un rayon du soleil, pour qu’il la mette en valeur, pour qu’il la sublime… et c’est très réussi !




















Chaque averse redensifie les couleurs, Chaque risée provoque une ondulation sur toutes les collines, en fait chatoyer ses versants, vous savez ?un peu comme une hola de spectateurs dans un stade… un mouvement qui avance et donne vie à ces paysages magnifiques.











Et puis, il y a les habitations, tellement diversifiées, de la hutte la plus précaire à la maison à l’architecture très travaillée, très compliquée, trop… à mon goût. On voit de tout !!














Et puis, surtout, par-dessus tout … il y a les jamaïcains ! là aussi c’est un mélange de personnes très soignées et de mendiants pieds nus, allongés par terre ; de petits écoliers en uniforme tirés à quatre épingles et de nombreux défoncés, shootés… mais tous ces genres de personnes se côtoient dans un grand brouhaha et un fond musical permanent.  Où que vous alliez vous entendrez toujours de la musique en Jamaïque, le jour mais aussi la nuit… Qu’ils soient soignés ou en guenilles ils seront toujours souriants, toujours prêts à vous rendre service, joyeux, aimables, enjoués !! Bref nous avons des leçons à prendre ! vous l’aurez compris ... j’adore la Jamaïque, elle est  belle, elle est gaie, elle est accueillante ! C’est un plaisir que d’y passer du temps !


Notre première escale, si vous vous souvenez bien, était à Discovery Bay, nous avions suivi la trace de Christophe Colomb (c’est en effet là qu’il serait arrivé pour découvrir la Jamaïque). A peine étions nous arrivés, juste le temps de se sentir tout neuf après une bonne douche que nous voyons arriver un bateau de gardes côtes armés jusqu’aux dents… le chef aurait bien aimé simplement jeté un œil à nos papiers et repartir mais il n’avait pas envisagé que nous arrivions directement de Panama… Il fallut donc qu’il monte à bord, remplisse quelques papiers, fasse une fouille succincte du bateau, s’enthousiasme devant le nombre d’année de notre mariage et surtout surtout nous fasse signer une déclaration comme quoi le gardes côtes n’avaient pas abîmé notre bateau, prenant bien soin de m’indiquer que je devais signer en tant que témoin… sous des dehors bourrus, le contact est très bien passé et après un bon serrement de mains, nous voilà libres d’aller à terre !!
Le rivage semble très calme, je dirais même quasiment désert, nous y accostons avec l’annexe pour aller « en ville ».. en fait nous débouchons directement sur une route bondée, des voitures arrêtées dont les chauffeurs hurlent, d’autres roulent à toute allure, d’autres qui nous interpellent pour nous proposer leurs services… beaucoup de cris, un grand brouhaha… oubliés pendant ces neuf derniers jours ! Pour ma part j’étais contente de retrouver une civilisation si bruyante, si exubérante, si gaie.. mais le contraste fut un peu trop fort pour Xavier qui s’est tout d’abord senti agressé !! Nous avons vite compris qu’il n’y avait aucune agressivité dans tous ces cris, c’était juste une manière d’appeler les ecoliers à rejoindre leur taxi, une manière de nous proposer un taxi, juste une manière d’être que nous avions oublié ! Néanmoins Xavier ne trouvait pas tout de suite sa place alors que je me sentais déjà si bien au milieu de ce joyeux bordel !! Je crois qu’au fond de moi je savais déjà combien j’allais aimer ce pays !
C’est lors de ce premier contact avec la terre jamaïcaine que je vis un arbre aux fruits tellement bizarres ! après question sur Facebook, j’appris qu’il s’agissait de ackees, le fruit national jamaïcain dont je ferai plus tard un délicieux dîner… (mais ne dévoilons pas tout de suite les talents culinaires de Gabriel…)
Gabriel !! justement !! parlons en.. son arrivée approche et nous réalisons très vite que ce mouillage ne nous apporterait pas les commodités espérées pour le récupérer à l’aéroport !

Alors, dès le lendemain nous partons pour Ocho Rios ! cinq heures de moteur, un fort vent dans le nez, des grains à répétition, les vagues de face, des bons creux de quatre mètres…

pour arriver finalement dans une petite baie aux eaux calmes mais une station très touristique, où nous côtoyons les gros bateaux de croisière, les scooters des mers, les catamarans de touristes ! Ceci dit, tout est pratique ici, nous pouvons louer facilement une voiture, faire des courses, et puis nous découvrons petit à petit la mentalité jamaïcaine : nombreux sont ceux qui affichent un visage fermé, voir dur, un ton pas forcément très tendre pour vous parlez.. mais derrière tout cela se cachent des personnalités d’une profonde gentillesse. Que ce soit Angela, Ingrid ou toutes les autres surveillantes du parking, toutes ces personnes ont été vraiment adorables avec nous et je suis heureuse d’avoir gardé un contact avec Ingrid !! Merci Facebook ! Merci Ingrid !

Mais avant de découvrir tout cela… il y a la douane !! et ça c’est une autre paire de manches…

En fait, à peine ancrés, des policiers nous préviennent que si on se dépêche on pourra voir la douane tout de suite car les douaniers sont présents pour le départ du gros bateau de croisière… nous partons donc à terre sous des trombes d’eau, le déluge !! pour qu’on nous dise que les douaniers sont partis depuis longtemps, nous partons alors faire un premier tour de reconnaissance dans la ville et revenons tranquillou une heure après pour trouver deux policiers qui nous attendaient pour remplir les papiers… il faut vous dire qu’en Jamaïque nous devez avoir une clearance coast wise et vous devez faire les papiers nécessaires à l’entrée et à la sortie de chaque port ou mouillage ! qu’à cela ne tienne !! le temps que nous remplissions tous les papiers en double (une photocopieuse ?? c’est quoi ça ???) les douaniers arrivent et là on ne rigole pas mais alors pas du tout !! regards soupçonneux, messes basses entre eux … bref nous devons avoir l’air louche et ils décident de venir fouiller le bateau… mais alors fouiller de fond en comble… les dosettes de café de Xavier les intriguent fortement, on lit les composants etc… on examine les cales, les dessous des lits, je propose de vider la cabine arrière entièrement remplie de tout ce qu’on ne sait pas où mettre et là… le douanier hésite, me regarde, hésite encore… finit par rigoler (oui oui rigoler enfin un peu seulement…) et me dit très solennellement : »c’est pas la peine, c’est ok », sur le pont on se serre même très fermement et chaleureusement la main… on a passé le premier examen (qu’est ce que ça va être à cuba ???)





C’est donc avec une voiture de location que nous pouvons aller chercher Gabriel à l’aéroport de Kingston.  Xavier conduit et moi je suis la route sur l’ipad (je vous recommande cette application qui nous a sauvé plus d’une fois dans des pays inconnus : City map) on nous a prévenu de ne pas s’attarder à Kingston « evitez le centre »
Ah zut !! c’est à l’entrée de Kingston que je loupe un carrefour sur l’ipad et je conseille donc à Xavier de continuer tout droit : « tu es sûre ?? » « mais oui !! on tournera à la prochaine rue pour rattraper la bonne route… »
Pas le temps de finir ma phrase et Xavier s’emballe « il faut absolument faire demi tour, regarde dans quoi nous sommes !! »  Nous sommes en effet au milieu du marché le plus pourri de Kingston, enfin disons le plus craignos… pas la place de faire demi tour, on ne peut plus avancer, plus reculer, certains poussent des chariots de marchandises, d’autres sont juste couchés par terre, ça grouille, ils en vient de partout, à tout moment on pourrait écraser un pied, une main….un jamaïcain…je cache l’ipad dont la lumière attire les regards… la traversée de ce marché va nous sembler interminable, surtout à Xavier qui ne sait pas comment on va s’en sortir… Ah !! une rue à droite !! sauvés !! enfin c’est beaucoup dire car on ne peut pas tourner sans faire au moins dix manœuvres, avant, arrière, avant, arrière… tout le monde hurle, klaxonne… nous ne sommes vraiment pas rassurés !! pourtant à aucun moment il n’y a eu d’injures ou de gestes violents à notre égard.. mais on sentait quand même qu’à la moindre connerie, le monde entier, ce monde là en tous cas, nous serait tomber dessus !!
Mais en plus d’être un bon marin, Xavier est aussi un excellent conducteur et la route à droite nous a sauvé et nous a permis de respirer de nouveau normalement !
Cela a pas mal retardé notre arrivée à l’aéroport, heureusement nous apercevons Gabriel qui en sort juste !! nous ne l’avions pas vu depuis …. Exactement Un an !!
Le retour, sans l’épisode « marché de Kingston » fut presque trop facile !! enfin deux petites heures quand même !! un leger diner eu au lit !!
Nous passerons un dimanche très calme entre l’arrivée de Gabriel et celle de Valentine !
Cette fois ci nous éviterons le marché pour aller récuperer notre petite dernière à l’aéroport et nous y arriverons à l’heure… mais une heure après l’atterrissage de l’avion : toujours pas de petite française !!


Un charmant monsieur, se présentant comme le superviseur de je ne sais quoi vient nous voir : » français ?? en bateau ? nom du capitaine ? nom du bateau ? etc… etc … les questions se succèdent et nous réalisons alors qu’il va comparer toutes nos réponses avec celles de Valentine retenue depuis plus d’une heure dans les locaux de l’immigration. Enfin nous la voyons sortir de l’aéroport vide avec un ouf de soulagement mais pas  du tout traumatisée par son expérience « ils ont tous été adorables !! »

Après avoir fait les formalités de sortie auprès de la douane et immigration nous partirons mercredi pour un autre mouillage parait il le meilleur…Port Antonio
Encore quelques heures de moteur pour rejoindre d’abord le mouillage de Oracabessa …. La plage de Sean Connery et Ursula Andress pour les fans de Bond… James Bond.

Seuls au mouillage (c’est toujours inquiétant d’être seul à un mouillage, on se demande où sont les autres…), les habitations semblant toutes abandonnées, pas trace de wifi, nous décidons néanmoins d’y passer la nuit, hors du temps, hors du monde…
Ce serait bien si on pouvait pêcher un peu, nous partons donc avec l’annexe vers des rochers plus loin, où nous pourrions trouver quelques langoustes.. mais c’est sans compter un fort vent qui nous empêche de reprendre les commandes de l’annexe dont le moteur tape contre les rochers…. Merde … merde…
Nous nous sortons de ce mauvais endroit en ramant, ramant comme des fous, les hommes de chaque côté, moi allongée dans l’annexe pour ramer avec les bras devant, le vent et les vagues contre nous… on y arrive néanmoins bien… cela aura occupé un bonne partie de l’après midi… finalement la pêche n’était pas une très bonne idée… Désolée !! c’était la mienne !! et c’est vrai que dès le début le capitaine n’était pas chaud pour cette petite escapade…
Après démontage de l’hélice, les garçons réparent avec une pâte magique.
A la nuit tombée nous sommes accostés par un coast guard nous prévenant que le mouillage était dangereux et qu’il y a avait une petite marina où nous devrions aller … néanmoins nous décidons de rester passer la nuit ici!!!




Le lendemain, le jeudi 30 janvier, nous reprenons notre navigation afin d’arriver à Port Antonio vers les 14 heures !
Le mouillage est en effet magnifique, calme, bordé d’un coté par la ville et de l’autre par une îles déserte, genre « Lost » pour ceux qui connaissent avec les vestiges d’un ancien resort hanté suivant les dires et l’imagination de Valentine !
Le mouillage dépend de la marina Èrrol Flynn toute neuve et très sympa… en plus ici nous captons le wifi et ça c’est plutôt cool.. on peut nager, faire du canoë bref… profiter…
La ville est juste à coté , nous pouvons louer une voiture puisqu’il nous faut malheureusement penser déjà au retour de Gabriel !
La ville est très typique et très sympathique, vraiment je trouve que c’est la représentation de ce que je connais de la Jamaïque ! Avec Gabriel nous décidons d’aller acheter tous les ingrédients de plat national jamaïcain : salt fish, (morue séchée salée), ackees, tomates, poivrons, oignons, ail, dasheen, yam… voilà je crois qu’avec tout cela on pourra faire quelque chose de bon sans compter les talents de cuisinier que Gabriel s’est trouvé !
Nous voilà donc au marché de Port Antonio, un marché où les chaussures côtoient les bananes, les souvenirs les tomates enfin bref un marché un peu surprenant au premier abord, où nous nous sentirons mieux chaque jour jusqu’à en faire notre principal lieu de ballade, jusqu’à en connaître les marchands, jusqu’à  savoir bien faire le « peace, love, unity, respect », vous savez ? on se tape le poing dessus dessous de face et pour respect on s’appuie les pouces !!je suis trop forte et si vous me croisez à Bordeaux ne soyez pas étonné de mon nouveau mode de salut !!!!

 En achetant du pain nous demandons à la marchande où nous pourrions trouver des ackees… ne portant pas l’amabilité sur son visage, elle quitte néanmoins son étal et m’emmène avec elle … elle demande à plusieurs personnes jusqu’à trouver un jeune homme qui vend des ackees… merci madame !
A son tour, pas forcément souriant, ils ouvre les ackees (les ackees peuvent être un poison s’ils ne sont pas assez mûrs donc les vendeurs les vident devant vous pour bien vous montrer qu’ils sont oranges et déjà ouvert donc mûrs…) en partant je lui demande juste s’il sait où on peut trouver du salt fish… pas un mot, il prend son sac à dos et me dit de le suivre… nous sortons du marché, remontons la rue principale et entrons dans un petit supermarché à la suite de notre vendeur de ackees, il nous montre le salt fish et nous dit « ne prenez pas celui là, il a trop d’arrêtes… attendez moi… »Le voilà parti dans les réserves derrière d’où il revient avec de beaux filets de salt fish en effet plus charnu que ceux en magasin… merci !! mais il nous accompagne maintenant à la caisse où il attend avec nous, on change de caisse, celle là est plus rapide !! … Et voilà ! une fois dehors on se tape les poings et notre ami disparait dans la foule… c’est ça la gentillesse jamaïcaine !!
A la recherche du wifi...
Et cela n’arrête pas, je pourrais vous donner des tas d’exemples.. jusqu’au street man dont le regard a juste croisé le mien… alors ressentant parait il « l’énergie positive » que je dégageais… on se tape les poings et on parle : il habite dans les bois à coté, cultive son herbe médicinale, vit dans la rue, il nous pose des questions « vous êtes des marins, vous n’êtes pas des touristes mais des visiteurs !... «  un amour d’homme !!! on a juste échangé un bon moment, comme ça, pour rien et ce sont ces moments là que j’aime ici…
punch au coco...
Bien sûr, la population du marché est un peu défoncée… on vous propose de la marijuana toutes les cinq minutes mais cela ne nous empêche pas de nous y sentir à l’aise ! Et puis on rencontre Michael tous les jours, il ne fait pas grand-chose dans la vie Michael !! à part fumer un joint en faisant de la cuisine mais il voudrait bien aller se ballader avec nous , ou venir faire la cuisine sur le bateau … une figure !!
 « Eh my friend !! Hi my lady !! Hello Mummy !! » chaque jour c’est agréable dêtre reconnu par un qu’on a croisé la veille !! je me sens chez moi ici et j’y suis bien !!
Samedi nous profitons de la voiture de location pour aller à Boston Bay manger du Jerk chicken !! un délice à déguster avec les mains bien sûr !!
Et puis dimanche nous traversons les Blue Mountains pour ramener Gabriel à l’aéroport !

























Déjà une visite de finie !! trop court !!
Bye Bye Gabriel !! et merci d’êre venu !
Le reste de la semaine se déroule tranquillement, on est beaucoup dans l’eau, on va souvent au marché, on lézarde au soleil, on lave le linge, on écrit des cartes postales, on joue à Candy Crush, à Ruzzle quand la connexion est bonne, on skype avec la famille, on nage et on découvre un vendeur de glaces délicieuses …



Ca y est !! c’est au tour de Jean Baptiste de nous rejoindre … et nous sommes heureux de l’aceuillir à l’aéroport le vendredi suivant !
Avec lui commencent les longues nages matinales…pendant que Xavier fait de son coté sa ballade matinale en canoë…



Entre temps nous avons appris que nous devions retourner à Kingston pour dédouaner notre ancre qui est arrivée en Jamaïque !! Cela est prévu lundi, ce lundi 10 février et ensuite nous quitterons cette terre et ce peuple que j’aime tant pour naviguer vers Cuba…. Et là ce sera autre chose… tout le monde à bord semble très excité à l’idée de découvrir Cuba, pour ma part j’ai tellement aimé la Jamaïque que je n’ai pas vraiment envie d’en partir…