Le 24 février 2012, direction le lagon de St Georges !
Suivant les guides nautiques c’est un beau lagon où l’on
peut jeter l’ancre… mais la marina a du se développer très vite car les pontons
ont maintenant envahi le lagon. Nous prenons donc une place dans cette marina
très agréable, pas loin de Beltzha, ce qui nous permettra de prendre des
apéritifs qui finissent à trois heures du mat après des discussions sans fin et
des parties de cartes endiablées.
Nous retrouvons d'ailleur sur ce meme ponton des voisins que nous avions à Puerto Calero aux canaries.
Nous retrouvons d'ailleur sur ce meme ponton des voisins que nous avions à Puerto Calero aux canaries.
tu t'en souviens Etienne? |
Nous profitons aussi de la piscine de la marina, très agréable.
Nous retrouvons Alpamayo II déjà croisé plusieurs fois au cours de nos escales. J’échange des livres avec Isabelle, nous sympathisons autour de la piscine et puis … Alpamyo reprend sa route pour Nouméa et nos chemins se séparent à nouveau jusqu’à la prochaine fois....
Avec l’aide d’un taxi guide, nous découvrons une ile dont la
principale production est la noix de muscade.
Une ile meurtrie par un passé douloureux, autant politique (menée par un gouvernement constitué de conseillers cubains puis " libérée" par les américains ), qu’en proie aux dégâts du cyclone Yvan en septembre 2004. Fière de son drapeau, la population a à cœur de reconstruire son ile.
On peut encore malheureusement voir des bâtiments détruits, telle cette église anglicane où le temps semble s’être arrêté en 2004, où tout est resté immobile… impressionnant!!
Une ile meurtrie par un passé douloureux, autant politique (menée par un gouvernement constitué de conseillers cubains puis " libérée" par les américains ), qu’en proie aux dégâts du cyclone Yvan en septembre 2004. Fière de son drapeau, la population a à cœur de reconstruire son ile.
On peut encore malheureusement voir des bâtiments détruits, telle cette église anglicane où le temps semble s’être arrêté en 2004, où tout est resté immobile… impressionnant!!
Warner |
Si vous venez à grenade, je vous recommande notre guide
prénommé Warner,très aimable et très attentif à ce que nous voulions voir et
au temps que nous prenions pour le voir.
Pour la première fois, j’ai vu un arbre à coton et puis des muscadiers partout…partout, beaucoup de manguiers, des montagnes tapissées d’une végétation luxuriante et encore des muscadiers… L’ile sent bon les épices, ce n’est pas sans raison qu’elle porte si bien le nom de Spice Island.
Notre route nous mène à une usine de traitement de la muscade dont la visite nous intéresse
beaucoup. Sans doute parce que cette usine a une âme et a gardé les traces d’années
de travail. Les planchers sont fait d’un vieux bois fortement patiné par le
temps et le va et vient des ouvriers, l’usure des bacs en pierre reflète le
travail répétitif effectué pendant toutes ces années.
Notre guide sait nous faire partager son intérêt pour le traitement de la muscade depuis l’arrivée du produit brut jusqu’au conditionnement en sac dont la destination est toujours apposée à la main.
Toutes les étapes s’enchainent : le séchage sur des claies à plusieurs étages et d’une longueur impressionnante, le tri à la main, le passage dans un bac d’eau pour séparer les bons fruits des mauvais, (les bons restent au fond alors que les mauvais remontent à la surface ! comme les œufs !). Les bons seront réservés à l’usage alimentaire alors que les mauvais serviront de base à des produits cosmétiques et médicamenteux.
Pour la première fois, j’ai vu un arbre à coton et puis des muscadiers partout…partout, beaucoup de manguiers, des montagnes tapissées d’une végétation luxuriante et encore des muscadiers… L’ile sent bon les épices, ce n’est pas sans raison qu’elle porte si bien le nom de Spice Island.
Noix de muscade |
Notre guide sait nous faire partager son intérêt pour le traitement de la muscade depuis l’arrivée du produit brut jusqu’au conditionnement en sac dont la destination est toujours apposée à la main.
Toutes les étapes s’enchainent : le séchage sur des claies à plusieurs étages et d’une longueur impressionnante, le tri à la main, le passage dans un bac d’eau pour séparer les bons fruits des mauvais, (les bons restent au fond alors que les mauvais remontent à la surface ! comme les œufs !). Les bons seront réservés à l’usage alimentaire alors que les mauvais serviront de base à des produits cosmétiques et médicamenteux.
Avant 2004, cette usine employait 130 personnes mais après
le passage du cyclone Yvan, 90% des muscadiers ayant disparu, la matière première
vint à manquer. Comme il faut une dizaine d’année pour que les noix viennent à
maturité, l’usine devrait bientôt reprendre une activité normale.
Nous allons ensuite au bout d’une petite route de montagne
aux Concord Falls, des chutes d’eau très accessibles et belles qui viennent
mourir dans une piscine naturelle d’eau claire.
Nous nous arrêtons ensuite aux « Sauteurs », une falaise d’où les derniers Caraïbes ont préféré sauter à l’issue d’une bataille au 17ème siècle, plutôt que de se rendre aux français.
Nous nous arrêtons ensuite aux « Sauteurs », une falaise d’où les derniers Caraïbes ont préféré sauter à l’issue d’une bataille au 17ème siècle, plutôt que de se rendre aux français.
Plus loin, nous nous arrêtons à une distillerie. Là aussi une guide nous explique les différentes étapes depuis l’arrivée de la canne à sucre jusqu’à la mise en bouteille du rhum. Le principe reste le même que dans les distilleries de Martinique ou Guadeloupe, sauf qu’ici le pourcentage de volume d’alcool est plus important et la production se fait à plus petite échelle. Ici l’énergie utilisée est l’eau qui, entrainant une grande roue à aube produit l’énergie nécessaire aux broyeuses. Continuant son chemin, elle sert aussi au refroidissement des alambics.
Cabosse de cacao |
Nous n’aurons pas le temps de visiter la fabrique de
chocolat, dommage!
mais nous finirons notre tour de l’ile par une promenade dans Forest Reserve où, dans Grand Etang Lake,
des poissons de taille impressionnante évoluent en toute tranquillité, et dans la foret environnante, des singes profitent de la générosité des touristes et mangeant des bananes sans réserve.
mais nous finirons notre tour de l’ile par une promenade dans Forest Reserve où, dans Grand Etang Lake,
des poissons de taille impressionnante évoluent en toute tranquillité, et dans la foret environnante, des singes profitent de la générosité des touristes et mangeant des bananes sans réserve.
Un fort vent et des vagues de plus de trois mètres dans les
canaux, nous poussent à rester encore quelques jours au port, mais cela n’est pas
pour nous déplaire… eau, électricité, internet, piscine, farniente etc … une
petite pause bien agréable avant de reprendre la navigation avec des vents sans
doute moins favorables que jusqu’à maintenant.