Le Port de départ

Le Port de départ

dimanche 28 avril 2013

Aruba du 23 au 28 avril 2013 et changement de programme


Départ de Curaçao 16h30 le lundi 22 avril 2013 en vue d'une arrivée de jour à Aruba!!
Mais on est tellement bon que des trois heures du matin on se retrouve en bas de l'île d'Aruba!!
Non en fait, la météo nous avait annoncé une forte baisse du vent et finalement le vent et le courant nous amènent plus vite que prévu aux abords de l'île....
Alors maintenant, il va falloir ralentir le bateau et avancer le plus doucement possible, il faudrait  mettre trois heures pour remonter l'île afin d'arriver à Oranjestad vers 6 heures, au lever du jour....
Dur dur d'aller le plus lentement possible. Bien que chacun de nos bateaux ne soit plus poussé que par un mouchoir de poche de génois, le courant nous pousse quand même.... Mais nous y arrivons ...... six heures pétantes devant le mouillage d'Oranjestad qui ne nous inspire pas beaucoup. On se présente donc à la marina un poil plus loin qui nous demande à la VHF :
" avez vous fait la douane et l'immigration?"
"non on arrive juste"
"alors il faut repartir deux milles en arrière, accoster au ponton des pécheurs
Quai des douanes
et descendre faire les formalités et revenir.















On y retourne !!
de droite à gauche: Sayann, un bateau, Beltzha, deux bateaux, Cataquatre
Papiers en poche, nous nous représentons devant la marina où nous sommes accueillis par un Monsieur très aimable.












"il y a un bateau français, nous dit il, et ils sont en manque de compatriotes....!."

C'est ainsi que nous faisons la connaissance de l'équipage de "Cata Quatre", Chloée, Vincent et le petit César !




Aruba!! Le temple du tourisme! Le Disney Land du luxe. Un ensemble de commerces incroyables, tous plus luxueux les uns que les autres, des casinos, un Las Vegas miniature et




.......... une marina très très agréable!

















Des dizaines et des dizaines d'iguanes sur les pontons,



























des petits oiseaux qui rentrent dans les bateaux et viennent manger dans nos mains,














Les bateaux de croisières qui passent tout près de la cote .....
















une piscine très agréable et une île privée non mois agréable!













Xavier et les flamands


où nous allons nous baigner aux pieds des flamands roses et  sur laquelle Gwendoline ira avec courage en paddle!!...











de droite à gauche: Chloée, César, Lilou et moi



et nous en petite navette à moteur....
















Nous prévoyons de partir vendredi pour Cathagene en Colombie, Cata Quatre fera route avec nous.!!
Mais ce doit être une route un peu plus difficile car nous devons passer par le Capo de la Véla devant la Colombie, l'un des cinq endroits les plus dangereux au monde à cause des grandes falaises qui cachent le vent qui, lui même, tombe alors verticalement sur la mer en la creusant fortement.
D'un commun accord, nos trois bateaux décident d'attendre que le vent se calme afin de faire une navigation moins dangereuse, suivant les gribs météo nous partirons dimanche vers 12 heures comptant mettre trois jours et arriver de jour à Carthagene.
En attendant le départ, nous en profitons pour laver du linge, mettre le téléphone satellite à jour grâce au PC de Chloée et Vincent (merci encore!!).

Et puis c’est ici à Aruba que nous allons prendre une décision qui changera quelque peu le cours de ce blog.
En effet, après certaines réflexions, nous réalisons qu’il y a certains décalages entre les projets de l’équipage de Beltzha et ls nôtres. En plus, nous ne voulons pas être tributaires de nos amis, ni les gêner dans une décision quelconque qu’ils pourraient être amenés à prendre et nous ne souhaitons pas non plus continuer l’aventure coté Pacifique tout seul.
Nous décidons donc de modifier notre programme et de rester dans les Caraïbes….
Pour nous consoler, nous constatons que les Caraïbes restent un énorme terrain de navigation, que nous allons pouvoir accueillir les enfants et les copains à bord, pouvoir découvrir encore tant de coins comme le Costa Rica, le Belize, Cuba, la Jamaïque, les Iles Vierges, les Etats Unis, peut être rejoindre un de mes frères en Guyane…. Tant de choses restent maintenant dans le domaine du possible !
Cela n’a pas été facile de prendre cette décision, aller de l’avant est difficile mais faire marche arrière l’est tout autant, si ce n’est plus !
Mais notre décision est prise et nous l’annonçons aux enfants qui, nous voyant  sûrs de nous, seront heureux de nous revoir plus vite que prévu.
 Nous allons ensuite annoncer la nouvelle à Gwendoline et Laurent. Chacun est triste mais respecte le choix de l’autre.
Alors voilà, nous allons partir de notre coté, ce qui rendra par la même occasion leur liberté à nos amis.
Nous prévoyons de continuer avec eux jusqu’à Panama et ensuite Beltzha et Sayann prendront deux chemins différents pour sans doute un jour se retrouver…
Je m’excuse auprès de ceux qui suivent  Gwendoline, Laurent et Lilou à travers ce blog. Nos chemins vont se séparer dans quelques semaines.
Pour nous et pour cette fois là, l’aventure va se terminer plus tôt que prévu puisque nous entrons dans la période cyclonique.
Nous prévoyons de laisser le bateau à Panama et rentrer fin juin en France.



lundi 22 avril 2013

Curaçao du 15 avril au 22 avril 2013

Sept heures de navigation nous séparent de Curaçao !
Toujours vent arrière et avec le seul génois, la mer est par moment agitée et c’est toujours impressionnant de sentir le bateau être porté par de bonnes vagues et encore plus impressionnant de voir Beltzha balloté alors que nous le sommes tout autant ! Mais soudain c’est une déferlante qui vient inonder le cockpit et nous trempe par la même occasion !

Nous arrivons donc devant la ville de Willemstad et nous nous retrouvons devant un premier pont (celui de la reine Emma), en dessous duquel nous ne pouvons pas passer car posé sur l’eau telle une passerelle à piétons qui doit être ouverte pour permettre notre passage !




Mais pas besoin d’appeler ni le 12 ni le 13, à peine nous nous présentons devant qu’un sifflet retentit indiquant aux piétons que le pont va se fermer pour eux et s’ouvrir pour nous !!
Nous passons alors devant toutes les terrasses des cafés et admirons les maisons multicolores ! Comme c’est joli et comme cette arrivée est sympathique ! Une dame restée sur le pont tournant, lève sa bière « A la nôtre » !!




Puis nous passons sous le deuxième pont, très haut celui là, celui de la reine Juliana.












Nous tournons à droite suivant la carte, pour aller vers le chantier de Curaçao Marine, ne sachant pas du tout à quoi nous attendre …. Aurons nous des bouées ? un ponton ?
En fait, nous arrivons à une petite marina, mais heureusement qu’en arrivant, un monsieur hurle à Laurent de contourner par la gauche un bidon blanc qui flotte…. De justesse nous évitons le haut fond de l’entree de la marina puis nous trouvons une place à un ponton, accueillis par plusieurs australiens adorables !
Ensuite, tout va vite….. très vite…. C’est ce que l’on appelle une affaire rondement menée. Rendez vous est pris pour sortir les bateaux le lendemain matin, un taxi vient nous chercher pour nous emmener à la ville faire la douane et l’immigration….. Bref tout se déroule comme prévu…. 

Mardi 16 avril 2013
Ca y est, il est neuf heures !
Le chantier sort les bateaux de l’eau ! D’abord Sayann à qui il donne un coup de nettoyage  haute pression avant de nous installer sur nos cales. C’est là que nous constatons que nos carénages de l’an dernier fait à Grenade a très bien tenu !!




Puis c’est le tour de Beltzha qu’ils installent à coté de nous !! Pratique d’enjamber de l’un à l’autre pour l’apéro et les parties de cartes ou de Yam’s !!!



















Deux jours de boulot de peinture et un nouveau passe coque pour Sayann, une dernière touche apposée par l'Artiste Gwendoline, puis Beltzha et Sayann repartent dans leur milieu naturel.




Nous louons alors une voiture (en décidant de rester dans cette marina qui est un peu loin de tout) pour visiter un peu l’ile !
Nous visitons d’abord le musée de l’esclavage, très interessant dont un des stands nous impressionne beaucoup. Une présentation d’outils à torturer les esclaves, une cale de bateau reconstituée comme autrefois



















et puis cette phrase si belle :





Déjeuner dans un snack typique

Culture d'Aloé Véra dont on fait une délicieuse boisson!
Cela  nous amènera à un parc gratuit, genre zoo très sympathique et puis nous irons aussi visiter les grottes de Hato Caves, mais le plus beau restera les marais si calmes dans lesquels résident quelques flamands roses.
Que ce soit nos amis de Beltzha ou nous même, nous avons tous préféré le dépaysement de Bonaire !!










Ici la ville reste très touristique et la campagne pas suffisamment dépaysante !











Mais le wifi du chantier nous permet quelques Skypes sympathiques et quelques parties de Ruzzle endiablées !
Une réunion sur le bateau d’à coté, Beltzha, a lieu pour que les capitaines nous informent de leur décision : nous partirons finalement lundi soir, naviguerons de nuit, de façon à arriver à Aruba de jour ! Ok chefs !








En attendant, nous avons d’autres problèmes à régler !... en effet, cela fait un certain temps que Xavier trouve que nous ne sommes pas au top au niveau autonomie électrique ! en effet, après vérification, il s’avère que l’une de nos batterie est HS.
Heureusement que nous avons une voiture pour aller en chercher une nouvelle car le Budget Marine du chantier n’a pas ce qu’il nous faut !










Autre problème, une mise à jour à faire sur le téléphone satellite du bord est nécessaire. Elle doit se faire via un PC équipé de Windows. Sans cette mise à jour, le téléphone ne sera plus opérationnel après le mois de Juin. Le souci c’est que nous avons un Mac sur le bateau……(quelle idée…..)
Au secours Grégoire ….à l’aide ….


Voilà notre séjour qui touche à sa fin... dans l'ensemble nous avons préféré Bonaire mais ce séjour fût bien sympathique aussi!
Des trombes d'eau perturbent un peu notre dernière après midi à la marina mais nous partons confiants pour une nuit de navigation.


jeudi 18 avril 2013

Bonaire du 11 au 15 avril 2013


Apres neuf heures de navigation le vent dans le dos, poussés par notre seul génois, nous arrivons à Bonaire : la première de nos trois escales hollandaise.



Repérant deux bouées à coté l’une de l’autre au mouillage, nous décidons de les prendre ; Beltzha et Sayann s’installent donc juste devant la ville de Kralendijk .


Nous reprenons les bonnes vielles habitudes : la douane et l’immigration…
Pour trouver la douane, nous voulons demander notre chemin, mais quelle langue parle t’on ici ? Anglais ? Espagnol ? Hollandais comme les panneaux de signalisation ?
Nous saurons plus tard que les habitants parlent toutes ces langues mais utilisent surtout le papiamento, une sorte de mélange totalement incompréhensible pour les touristes que nous sommes.
Notre premier contact  à la douane nous laisse présager de la gentillesse des habitants ; pendant que nous remplissons mes papiers, le douanier offre très chaleureusement un joli bracelet à Lilou ! qui lui laissera, à son tour un petit mot d’adieu à notre départ.
 Mais nous n’en sommes pas là … et pour le moment, nous nous donnons trois jours pour découvrir l’ile et profiter un peu. Et puis nous retrouvons internet dans un bar de la ville, de bons petits restos locaux.


















et des magasins dans des rues typiquement hollandaises


Des magasins qui fatiguent un peu les garçons mais qui font du bien aux filles après l’épisode « iles désertes »…





et partout des gens débordants de gentillesse.





Le samedi, nous louons une petit voiture
















afin de faire le tour de l’ile, ile réputée pour ses flamands roses,















   ses ânes,





 et ses perroquets qui volent d’arbres en arbres en criant à tue tête. 


















Nous passons devant ces grandes étendues de marais salants et découvrons des groupements de toutes petites maisons où les esclaves étaient logés à l’époque.






L’ile s’avère être beaucoup plus sèche qu’on ne l’imaginait et de magnifiques paysages arides s’offrent à nous au détour des routes.






Un déjeuner très local à Ricon coupe notre journée.





















Rincon ou nous découvrons qu’une dame a refait « la grotte de Lourdes ».



























Au cours de notre balade, nous n’aurons pas vu de grandes colonies de flamands roses comme nous le pensions, juste quelques un. 



Cette ile est très surprenante par le mélange de ses habitants. Des sud américains très basanés côtoient des hollandais tout blancs sur leur vélo, des endroits bien chauds et humides bourrés de moustiques en jouxtent d’autres bien aseptisés et climatisés, un instant on se croirait au Mexique et celui d’après, en Hollande ! C’est ce mélange de contrastes qui est attachant d’autant que nous ne savons pas encore si nous le retrouverons sur les autres iles hollandaise. La monnaie semble différente sur chaque ile, ici c’est le Dollar Américain, à Curaçao ce sera le Florin caribéen ou le dollar et la question reste en suspend pour Aruba.  Le papiamento reste la langue la plus utilisée et chaque ile, bien que toutes hollandaises est très fière de son drapeau.

samedi 13 avril 2013

Los Roques et Los Aves



Dimanche 31 mars 2013
Voilà enfin le jour du départ qui se rapproche à grand pas.
Le samedi, la veille de Pâques,  nous récupérons notre nouvelle capote, superbe travail, faite par notre ami Marco de « La Voilerie » à la marina de Pointe à Pitre.









Samedi soir, diner très sympathique chez Sandrine et Marco




















et puis les adieux se font dimanche matin sur le ponton, d’abord pour Beltzha puis pour nous.






























Nous mettons le moteur en marche, les instruments de navigation et le pilote automatique sous tension, …. une alarme se fait alors entendre….. et la douane choisit pile ce moment là pour nous demander de monter à bord afin d’effectuer un contrôle !!
« C’est quoi cette alarme ? » demande le douanier.
« Ce doit être l’humidité » répond le capitaine, pas vraiment convaincu……
Et puis nous partons pour les Saintes sans pilote, essayant de comprendre les raisons de son alarme.
Forcement, le capitaine fulmine et se pose tant et tant de questions. Nous finissons par arriver aux Saintes mi à la barre et mi au pilote. A peine arrivés, Xavier aidé de Laurent inspectent tous les éléments, vérifient que rien de métallique n’a été déposé à proximité du compas, démontent toute la cabine arrière pour vérifier tous les branchements électriques sur le calculateur. Tout semble être parfait mais l’alarme est toujours là. Depuis la métropole, notre fils Grégoire  nous indique tous les techniciens agréés par la marque qui peuvent se trouver dans notre secteur. On cogite : on pourrait s’arrêter en Martinique…… ou revenir à Pointe à Pitre, bref on ne sait pas trop quoi faire. 

Bon mais c’est quand même  Pâques aujourd’hui !!.... 






















Un bon diner sur Beltzha nous fait oublier nos soucis. Gwendoline a même pensé à nous offrir des superbes cadeaux de Pâques…..Inoubliables !!…..  mais ceci est une autre histoire !
Le lendemain matin, pour répondre à un technicien, Xavier recherche les références exactes du compas et là, il réalise qu’il avait rangé une boite avec des hauts parleurs dans l’armoire où se trouve ce compas. L’aimant de ces hauts parleurs pourrait dérégler le champ magnétique du compas et expliquer les réactions folles du pilote.
Xavier me regarde, les hauts parleurs dans les mains et me dit « je crois que j’ai trouvé…… » Nous voilà rassurés, le voyage peut continuer.
Au moins, cette journée de retard nous permet d’aller dire au revoir à Ulrich une dernière fois sur l’îlet Aux Cabris. On se demande si on se reverra  et quand ? de quoi l’avenir sera fait ? etc… nous déclinons un dernier Ti Punch…il faut être sérieux ! ce soir les quarts commencent…
C’est donc le mardi soir 2 avril à 17 heures que nous quittons le mouillage en direction du Venezuela. Trois coups de klaxon destinés à Ulrich et nous voilà partis……
Nous mettrons trois nuits et deux jours pour arriver à Los Roques !
Forcement le mal de mer me rattrape vite et comme d’habitude, les trente six premières heures de navigation sont très dures mais ça passe au matin du deuxième jour. Là je peux enfin apprécier la navigation, le ciel étoilé, les quarts de nuit …. Bref on reprend les bonnes habitudes sauf que cette fois ci l’équipage se résume à Xavier et moi alors que pour l’Atlantique Etienne était avec nous !

Les nuits, nous faisons donc des quarts de trois heures , nos deux bateaux suivent le même rythme, la navigation se passe bien dans l’ensemble avec un bon vent dans le bon sens et une mer variable. Beltzha et Sayann restent toujours à vue ce qui simplifie bien les choses.
De notre coté, le moteur nous a fait très peur, faisant d’un coup un gros claquement régulier… Une bielle ? Une soupape ? Le diagnostique de Xavier s’orienterait plutôt vers un problème d’air dans le circuit… La suite des évènements nous confirmera qu’il avait sans doute raison Nous avons donc arrêté de l’utiliser, chargeant les batteries avec le groupe électrogène.  Puis à l’arrivée au mouillage, réessai du moteur qui d’un coup arrête son gros claquement inquiétant pour ronronner à nouveau comme une horloge. Tout semble rentrer dans l’ordre. On le vérifiera quand même à Curaçao.

Vendredi 5 avril 2013

Au matin du troisième jour, nous jetons l’ancre au mouillage de Crasqui !













Un mouillage idyllique, une mer turquoise, du sable blanc …. Parfait, si ce n’est la petite appréhension de voir débarquer la Guarda Costa …. Car pour la première fois de notre vie, nous sommes des clandestins !! ….





















En effet,  les formalités de douane doivent se faire sur le continent Vénézuélien et les taxes pour le parc naturel ne peuvent être payées que quand on a un visa ! Or nous n’avons aucune envie d’aller naviguer trop près des côtes Vénézuéliennes ou tant de pirates sévissent. Donc nous n’avons pas de visa et pas payé de taxes pour le parc naturel, nous verrons bien et s’il faut partir, nous partirons, espérant seulement  ne pas avoir d’amende à payer.



seuls au monde...
Une après midi de balade sur la plage et de baignades dans cette mer si belle nous remet complètement de notre navigation.
Une fois de plus, alors que  quelques jours auparavant on se demandait ce que l’on faisait là, sur ce bateau, au bout du monde (en tous cas loin de chez nous), vomissant nos entrailles et étant si mal… On est heureux d’être là et on ne regrette rien !!




















une petite chapelle sur la plage
Samedi 6 avril 2013
Après une merveilleuse nuit de quasiment 12 heures, nous quittons notre mouillage pour aller jeter l’ancre près d’une autre île : Sarki, (oui, je suis d’accord avec vous, les noms de ces îles n’ont pas une consonance très espagnole..)

















Durant cette petite heure de moteur, le déssalinisateur nous lâche…là encore, Xavier et Laurent passeront le reste de la matinée à trouver la panne… il y aurait de l’air dans la pompe sous pression… une petite purge et le système repart…

Ici, nous sommes accueillis par des tortues dans une eau toujours aussi turquoise, l’endroit est encore plus beau… 


















Lilou a du mal à rester motiver pour faire son français… les tortues l’appellent, les mouettes pas farouches la réclament… dure dure la vie d’une écolière sur un bateau!!!







Après le travail et le déjeuner nous partons à la découverte de l’île et des fonds sous marins. Ici certains poissons sont énormes, nous n’avons jamais vu de poissons perroquets aussi gros, des noirs et bleus, des rouges et marrons, ils sont juste à côté de nous… même les pélicans et les mouettes font des escales prolongées sur nos annexes ou nos bateaux ! 




voici le resultat des talents d'une grande photographe:Gwendoline


Nous sommes tellement loin de la civilisation, de la richesse ou de la misère du monde et nous n’oublions pas de réaliser notre chance…
Nous décidons de rester là un jour de plus !








Lundi matin, six heures trente, nous reprenons notre navigation pour d’autres iles vénézuéliennes : Los Aves.

Le premier groupement d’iles est Los Aves de Barlovento où nous sommes encore des clandestins. Nous mouillons devant l’isla
Sur, 











Baby Booby
juste devant l’entrée d’une mangrove qui regorge d’oiseaux : de Fous, de Baby Booby ! 


















Là, nous faisons le tour en annexe et nous tombons sur deux flamands roses… là … devant nous … c’est la premiere fois que nous en voyons des sauvages. De toute beauté !






Une petite frayeur pendant que nous nous régalons d’un beau Tazar peché par Beltzha… une barque semble s’approcher de nous … la Guardia Costa qui semble tant effrayer d’autres auteurs de blog ??? La barque se dirige vraiment vers nos bateaux et comme nous sommes les seuls, le doute n’est pas possible. Et puis, ils nous montrent des langoustes… «Cambio ? Rhum ? » Ouf ! ce ne ont que des pécheurs avec qui nous troquons leurs langoustes cotre du Rhum !



Ils reviendront le lendemain matin nous montrer leur requin et leur pêche du jour. Ils nous échangerons à nouveau un énorme Mérou et des Cigales contre un peu de Rhum et quelques piles. Pour le troc, nous pouvons faire confiance à Laurent…







Nous quittons ce mouillage pour nous diriger vers Los Aves de Sotavento : deuxieme groupement d’iles où il existe une base de la Gurdia Costa. Donc impossible d’y aller sans jeter l’ancre devant l’Isla Larga et les appeler sur le 16. En plus, j’aimerais trop avoir un tampon du Venezuela sur mon passeport. 
Il y a une grosse houle, le mouillage bouge beaucoup et est très inconfortable ; heureusement la Guardia vient à bord pour faire les papiers. A mon grand désespoir, pas de tampon à mettre sur nos passeport mais ce n’est pas tous les jours que l’on peut avoir une photo d’un Guardia Costa armé d’une mitraillette sur notre bateau !!! 











Apres ces formalités, nous levons vite l’ancre pour aller mouiller devant Round Island, un mouillage superbe où nous sommes toujours seuls au monde et nous profitons de ce lieu hors de tout.






Le lendemain matin, après les cours de Lilou, nous repartons pour un autre mouillage non loin de là et tout aussi paradisiaque, devant Curriçaï, ou Long Island suivant les livres, que les douaniers nous avaient recommandée. Encore une ile déserte rien que pour nous ! 

Eh oui!! c'est bien moi là bas au fond....





Elle fait tellement envie, que dans la matinée, j’y pars seule à la nage. 






Et puis, l’après midi, nous profitons encore à fond, ramassons des coquillages et cherchons un certain endroit, décrit par l’oncle de Camille, qui pourrait regorger de langoustes…En effet, nous pensons l’avoir trouvé : des rochers qui affleurent l’eau, les plus à l’ouest, nous cherchons… nous cherchons, mais en vingt cinq an elles semblent avoir déménagées ! (A ma grande fierté, j’en trouve juste une petite).
Notre séjour vénézuélien touche à sa fin.
Un petit conseil à ceux qui partent s’impose : surtout, ne manquez pas de vous arrêter dans ces deux merveilleux archipels, il sen valent vraiment la peine.
Ce matin, jeudi 11 avril 2013, des étoiles plein les yeux, nous mettons le cap sur Bonair, pour y retrouver la civilisation…