Apres neuf heures de navigation le vent dans le dos, poussés
par notre seul génois, nous arrivons à Bonaire : la première de nos trois
escales hollandaise.
Repérant deux bouées à coté l’une de l’autre au mouillage, nous décidons de les prendre ; Beltzha et Sayann s’installent donc juste devant la ville de Kralendijk .
Nous reprenons les bonnes vielles habitudes : la douane
et l’immigration…
Pour trouver la douane, nous voulons demander notre chemin,
mais quelle langue parle t’on ici ? Anglais ? Espagnol ?
Hollandais comme les panneaux de signalisation ?
Nous saurons plus tard que les habitants parlent toutes ces
langues mais utilisent surtout le papiamento, une sorte de mélange totalement
incompréhensible pour les touristes que nous sommes.
Notre premier contact
à la douane nous laisse présager de la gentillesse des habitants ;
pendant que nous remplissons mes papiers, le douanier offre très
chaleureusement un joli bracelet à Lilou ! qui lui laissera, à son tour un
petit mot d’adieu à notre départ.
Mais nous n’en sommes
pas là … et pour le moment, nous nous donnons trois jours pour découvrir
l’ile et profiter un peu. Et puis nous retrouvons internet dans un bar de la
ville, de bons petits restos locaux.
et des magasins dans des rues typiquement hollandaises
Des magasins qui fatiguent un peu les garçons mais qui font
du bien aux filles après l’épisode « iles désertes »…
et partout des gens débordants de gentillesse.
Le samedi, nous louons une petit voiture
afin de faire le tour de l’ile, ile réputée pour ses flamands roses,
ses ânes,
et ses perroquets qui volent d’arbres en arbres en criant à tue tête.
Nous passons devant ces grandes étendues de marais salants et découvrons des groupements de toutes petites maisons où les esclaves étaient logés à l’époque.
L’ile s’avère être beaucoup plus sèche qu’on ne l’imaginait
et de magnifiques paysages arides s’offrent à nous au détour des routes.
Au cours de notre balade, nous n’aurons pas vu de grandes colonies de flamands roses comme nous le pensions, juste quelques un.
Cette ile est très surprenante par le mélange de ses habitants. Des sud américains très basanés côtoient des hollandais tout blancs sur leur vélo, des endroits bien chauds et humides bourrés de moustiques en jouxtent d’autres bien aseptisés et climatisés, un instant on se croirait au Mexique et celui d’après, en Hollande ! C’est ce mélange de contrastes qui est attachant d’autant que nous ne savons pas encore si nous le retrouverons sur les autres iles hollandaise. La monnaie semble différente sur chaque ile, ici c’est le Dollar Américain, à Curaçao ce sera le Florin caribéen ou le dollar et la question reste en suspend pour Aruba. Le papiamento reste la langue la plus utilisée et chaque ile, bien que toutes hollandaises est très fière de son drapeau.
Très sympas ces deux derniers articles !!
RépondreSupprimerDes bisous à tous
Camille
Dans le jardin de mes voisins partis si loin, le lilas blanc est fleuri, par dessus le mur j'ai cueilli un beau bouquet. Mais il fait bien froid ici...
SupprimerMagnifique voyage... et c'est bien sympathique de suivre votre périple.
Pensées amicales à votre belle équipe
Danielle
@ Camille: plein de bisous!!
Supprimer@ Danielle: Merci pour ce beau message! nous sommes heureux de savoir qu'un oeil avisé veille sur le jardin!
Courage! le printemps arrive et l'été suivra (facile à dire de là où nous sommes...) Gros baisers!